Ce 18 septembre, alors que je recevais un mail de l’équipe Mondoblog, j’ai bondi de joie. C’était comme si je venais de gagner au loto. Aussitôt je me suis mis à exécuter les instructions reçues…
Aujourd’hui encore, je me demande la raison de ce sentiment de joie. Mais il est assez clair que je n’avais, au départ aucune certitude d’être sélectionné étant donné le nombre de candidatures déposées chaque année. J’en étais à ma troisième candidature. Et vous aurez compris que j’ai été plutôt habitué à recevoir un mail où l’on m’annonçait que je n’étais pas retenu.
Cent jours c’est une période de temps suffisante pour permettre d’évaluer ce qui a été fait ou non. Déjà je me sens à l’aise dans cet exercice, car je n’ai pas fait trop de promesses. J’ai donc évité d’entreprendre la même chose qu’un politicien demandeur du suffrage populaire.
En 100 jours, ma plus grande satisfaction est que j’ai pris goût à la chose. Il n’y a plus chez moi la crainte de ne pas être finalement à hauteur. Je considère les qualités et les défauts de mon travail puis j’avance.
Il y a un avantage à être membre d’une communauté de blogueurs. Vous vous sentez proches les uns des autres malgré les distances et vous bénéficiez de précieux conseils de certains professionnels.
Le danger de faire le blogging dans son coin est de se croire très vite être le porte-parole d’une cause majeure quelconque (Et pourquoi pas le porte-parole du messie pendant qu’on y est). Je sais de quoi je parle, car j’ai été pendant 3 ans un blogueur isolé dans mon coin. Donc, quand on se prend d’une telle prétention on déchante rapidement et on perd toute motivation de publier régulièrement.
Avec Mondoblog vous percevez à tout moment un appel à l’ordre du genre : « Tu n’es qu’un blogueur. Ne l’oublie pas. » Cela vous permet de rester à votre place et de ne pas vous faire des illusions.
Mondoblog C’est aussi le besoin de voir un extrait de son article paraître sur la page d’accueil du site de la communauté. Pour un nouveau venu comme moi, c’est un motif de fierté. Imaginez comment j’ai exulté quand un bon soir mon cher ami Didier Mukaleng m’a informé qu’un de mes articles était apparu en une.
Il faut cependant noter que cela n’est pas une fin en soi. D’ailleurs on se rend vite compte qu’un autre blogueur a publié un article encore plus intéressant sur un sujet quasi identique. D’où la nécessite de se remettre au travail sans plus tarder.
Mon bilan en 100 jours de blogging est celui-ci: un peu plus de 20 articles publiés, 2 pages publiés et une petite dizaine de commentaires recueillis et approuvés. Plus d’une centaine de commentaires indésirables. Une page Facebook aimée par une cinquantaine de fans. Près de cinquante abonnés au fil RSS (feed burner).
Le bilan n’est pas terrible, je le concède. J’aurais dû me prévaloir déjà d’une bonne centaine d’articles publiés en raison d’au moins un article publié chaque jour. Raison pour laquelle, je promets (pour une fois) de faire mieux dans la mesure de mes moyens.
Sans vous ce blog n’aurait pas sa raison d’être. Permettez-moi donc de vous témoigner ma reconnaissance.
Alors, tous ensemble déclarons ceci : bon vent aux « plats préférés des Lushois », en avant pour des chroniques toujours exquises, finement épicées et jamais déprimantes.
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