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Un Lushois chez les Abidjanais (quatrième partie)

A première vue, le domicile de Patrice Koffi était accueillant. Passé le seuil, les deux hôtes ne furent pas déçus. C’était bel et bien un charmant studio assez bien équipé. Et surtout, les deux occupants qu’on y trouva étaient volontiers souriants. D’abord, Maemi Ndri qui faisait office de « maîtresse du lieu » :

  • Ce doit être elle la fiancée de Patrice, songea le Lushois

Puis, Patrick qui était le grand ami du maître de maison.

Passées les présentations, on pouvait donc engager la conversation. Et c’est Maemi Ndri qui prit l’initiative :

  • Akwaba ! Quelles nouvelles ?

Mais les deux invités ne répondirent pas.

  • Chez nous à Abidjan, intervint Patrice, quand on demande quelles nouvelles c’est qu’on veut savoir comment vous allez et comment se porte votre pays.

Précisions qu’il aurait fallu apporter avant que Vony puis l’autre visiteur ne se mette à narrer comment était la vie au bled et ce qu’elle en pensait.

  • La RDCongo, mon pays, ne se porte pas mieux que la Côte d’Ivoire, lâcha celui qui venait tout droit du pays de Lumumba

Toutes fois, ils comprirent vite que l’ambiance risquait de devenir morose si l’on se mettait à disserter sur la politique et sur ce qui ne marchait pas ici et là.

« Pourquoi ne pas célébrer cet instant avec ce vin ? »

  • Youpi !

Une trentaine de minutes plus tard, les garçons sirotaient encore le bon cru quand les filles allèrent faire «un tour » à la cuisine. C’est Vony qui s’était proposé d’accompagner Maemi. On assistait là au début d’une grande amitié entre les deux jeunes femmes.

Dans l’espoir de pouvoir bientôt manger d’authentiques plats ivoiriens, le Lushois se frottait déjà les mains attendant qu’elles reviennent vite.

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Auteur·e

gaylussac

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